“Je ne m’étais probablement plus confessé depuis certainement ma Communion lorsque, des années sinon des décennies plus tard, ma mère, me sachant dans un nouveau tournant spirituel de ma vie, m’avait chaleureusement conseillé de me confesser auprès d’un prêtre…

Ce que je fis quelques mois plus tard, à Paris rue du Bac… pour être complètement anonyme !

Mais 6 mois plus tard je me rendais compte que j’avais toujours une petite fierté pour un de  mes péchés, et décidais alors de me confesser de nouveau pour les mêmes motifs.

Je gardais toujours cette petite pointe de fierté quelque temps après…

Quelques mois plus tard, j’eus la grâce (!) de vivre en oraison, la vraie souffrance que j’avais pu faire subir, et je prenais alors pleinement conscience de mon péché ! Quelques semaines ensuite, je décidais avec toute ma profondeur et en vérité avec moi-même et donc avec Dieu, de me confesser une nouvelle fois.

Cette fois fut la bonne. Je n’avais plus aucune fierté et me sentais alors vraiment en paix et absout par notre Seigneur.

J’ai pris alors conscience qu’on ne dupe pas Dieu, même s’il est miséricordieux avec nos faiblesses et patient pour notre vrai repentir à cause de notre honte et crainte d’être jugé par le prêtre…

J’ai même fini par demander sincèrement pardon à la personne blessée que je rencontrai de temps en temps.

Je suis complètement en paix sur ce point maintenant quelque fût l’accueil de mon pardon.”