Depuis 1992, nous nous rendons à l’oratoire et au cimetière de Picpus où reposent les Bienheureuses. En lisant les plaques commémoratives dans la chapelle puis en cheminant en procession dans le jardin vers les fosses communes, nous mesurons et méditons l’acte d’offrande et de consécration de ces religieuses qui demandaient « Que la Paix soit rendue à l’Eglise et à l’Etat ».

       En 2000, par déclaration de Monseigneur Thomazeau, le Carmel de Compiègne à Jonquières a été désigné comme lieu de pèlerinage et ce premier rassemblement s’est tenu le 6 juillet 2000, en ce monastère de l’Annonciation.

       En 2012, les pèlerins suivent la voie empruntée par la charrette conduisant les Carmélites de Compiègne à la Conciergerie avec arrêt sous forme de station de Chemin de Croix dans toutes les églises depuis Compiègne jusqu’à la cathédrale de Senlis.

       En 2016, les pèlerins se retrouvent à Mouy, ville natale de la Bienheureuse Charlotte de la Résurrection pour commémorer avec Monseigneur Benoit Gonnin, le tricentenaire de sa naissance.

 

Afin de diffuser le message transmis par les Carmélites martyres, l’association des amis des Bienheureuses Carmélites de Compiègne organise, tous les deux ans, des journées spirituelles au monastère de l’Annonciation à Jonquières ou des pèlerinages sur les pas des Bienheureuses.

    Aujourd’hui, toutes les églises de Compiègne, des villes, bourgs et villages avoisinants sont regroupées en une seule et unique paroisse placée sous la protection et le patronage des Bienheureuses Carmélites de Compiègne. Pour affermir cet enracinement, nous avions souhaité, dès 2020, marcher ou rouler depuis l’église Saint-Jacques de Compiègne vers le Carmel de Compiègne à Jonquières.

Nous pouvons enfin réaliser ce souhait ce dimanche 24 avril 2022.

 

        Partir une journée en pèlerinage paroissial, c’est répondre à l’Appel du Christ : « Viens, suis-moi ». C’est cheminer cœur et corps le long de la rivière Oise, la franchir sur la passerelle, découvrir le retable provenant de la chapelle du Carmel des Bienheureuses et la poutre de Gloire de l’église de Jaux, admirer les villages fleuris des coteaux, monter à pas lent vers ce monastère, se recueillir dans la chapelle, la crypte, visiter le musée, prier et chanter les vêpres avec les moniales et repartir avec une vie renouvelée.

 

Baudouin GERARD