« J’ai 57 ans. Ce n’est pas vieux, mais j’ai travaillé comme bûcheron et ouvrier dans le bâtiment : j’y ai laissé ma santé, un dos et des cervicales en miettes, inopérable. J’ai rencontré, en plus, de grosses difficultés économiques… Mon père m’a accueilli chez lui, on a « vivoté » un moment. Puis il est décédé il y a quelques mois. Il me manque.

J’ai 600 euros de pension mensuelle, et même s’il fait froid et humide chez moi, c’est quand même un toit. Avec l’envolée des prix, je ne prends plus qu’un repas par jour. Vivre toute la journée affamé, c’est dur.

Alors quand les bénévoles de l’Ordre de Malte m’apportent un panier de courses, c’est bien plus que de la nourriture pour moi. Quand je les vois arriver, je suis rassuré. Je me sens moins seul. »

Eric

© Ordre de Malte France