« Si tu le veux : Viens et suis-Moi »

Le Seigneur Jésus pose cette question à de très nombreuses personnes, baptisées ou non.
Or de part notre baptême, dans la mort et la Résurrection de Jésus, nous avons retrouvé le chemin qui mène au Père, notre Créateur, chemin perdu depuis des siècles.

Le Seigneur Jésus a touché notre cœur et Il nous a montré son amour pour nous ; et cela a été si lumineux et si pacifiant, que nous avons répondu :

« Seigneur, me voici pour te suivre là où tu voudras »

Et (je) nous l’avons suivi avec … un chèque en blanc, c’est-à-dire en lui faisant totale confiance.

La vie consacrée c’est cela : suivre de plus près, en disciple, Jésus sur le chemin de l’Evangile. Il nous a demandé de l’aimer pour lui-seul (chasteté), de lui faire confiance et de ne rien garder pour soi (pauvreté) et enfin de ne prendre pour notre vie pas d’autre boussole que sa volonté et celle de son Père (obéissance).
Cet amour absolu, que nous essayons de vivre le moins mal possible (nous sommes toujours très pauvres), nous ouvre à tous nos frères humains.

Nous touchons là le point de départ, la base de toute vie consacrée.

Mais une fois cela posé, les chemins particuliers partent vers tous les horizons. Aimer tous nos frères ?  Oui. Mais de différentes manières :

– soit en s’engageant auprès d’eux. Et les moyens sont multiples : auprès des plus pauvres, des jeunes, des périphéries (comme dit le pape François), des malades etc. etc.

– soit en étant appelé à prendre tous ces frères dans notre prière et notre vie de solitude pour intercéder pour eux, porter auprès du Père leurs vies plus ou moins difficiles.

Au Carmel, c’est la voie qui nous est offerte et que nous vivons jour après jour, à la suite de Thérèse d’Avila et de Thérèse de Lisieux, et de bien d’autres témoins de Dieu.

Nous voulons être présence de Dieu dans un monde qui L’oublie et qui voudrait s’en passer.

 

Les Carmélites de Jonquières