Un super pélé paroissial et familial sur les pas des Bienheureuses Carmélites le 24 avril
Nous avons commencé par une belle messe du dimanche de la divine Miséricorde à St-Jacques, suivie de la bénédiction par le Père Pascal devant St-Jacques des pèlerins : à pied, à vélo ou en auto, au choix !
Nous étions en tout une centaine… Pour nous, cyclistes, une merveilleuse traversée de la forêt, entrecoupée de pauses chapelet et alleluia. Nous étions 36, dont certains bien petits et… très vaillants ! Ils méritent une médaille ! Vers 13h nous nous sommes tous retrouvés à l’église de Jaux où Geoffroy nous a parlé du sens profondément eucharistique de la vie et de l’offrande des sœurs et de la présence des saints dans notre vie, il a évoqué nos saintes carmélites mais aussi le curé d’Ars, Ste Bernadette, Ste Thérèse.
Blandine Guénot nous a donné des explications sur les tableaux venant de l’ancien carmel de Compiègne, exposés dans l’église St-Pierre de Jaux, et nous avons admiré la très belle poutre de gloire.
Puis nous avons pique-niqué tous ensemble dehors, près de la salle des sports, par un temps délicieux. Tout le monde avait faim !
Moment de joyeuses rencontres entre nous. Et chacun est reparti pour les derniers kilomètres en direction du Carmel de Jonquières. Pour nous, cyclistes, même en évitant prudemment la rude côte de Dizocourt pour un itinéraire plus doux, les derniers kilomètres furent quand même une vraie “montée du Carmel” !
Là, enfin arrivés au Carmel de Jonquières vers 15h 30, nous avons retrouvé les autres groupes de pèlerins, un petit goûter et bien sûr, une tasse de chocolat qui nous faisait penser au film et à la dernière tasse de chocolat de nos bienheureuses et bientôt saintes carmélites. Nous avons chanté les Vêpres avec la communauté du Carmel, très accueillante pour tout ce monde. Le recueillement des enfants m’a impressionnée. Puis Murielle Brebion, qui a écrit l’icône des 16 bienheureuses destinée à être exposée dans une chapelle à St-Jacques, nous a commenté cette belle icône, fruit de beaucoup de travail, de recherche et surtout de prière. Le grand voile bleu de Marie s’y reflète sur les manteaux de chœur des bienheureuses martyres. Murielle nous a encouragés à aller prier devant cette icône car, a-t-elle dit, une icône est une présence de Dieu, et elle est faite pour qu’on prie devant elle; sinon “elle meurt” en quelque sorte.
C’était vraiment un beau pèlerinage, familial et paroissial, sur les pas de nos chères carmélites martyres. que nous avons appris à mieux aimer et cela a renforcé l’unité entre nous tous. Alleluia ! Christ est vraiment ressuscité !
Martine Haeck
