Chers amis,
En 2018, c’étaient les débuts de notre ciné-club Paraboles. À la même époque, j’écrivais régulièrement des Chroniques du 7e Art Sacré dans lesquelles j’analysais des films avec un regard chrétien. L’un des films ainsi décryptés était un film méconnu de David Lynch, The Straight Story.
Mort il y a quelques semaines (le 15 janvier 2025), David Lynch est un des grands cinéastes contemporains. Trois fois nominé à l’Oscar du meilleur réalisateur (avec Elephant Man en 1980, Blue Velvet en 1986 et Mulholland Drive en 2001), Lynch a reçu la Palme d’Or cannoise en 1990 pour Sailor et Lula.
Moins connu que les œuvres nommées et primées, The Straight Story est peut-être le plus accessible des films de Lynch. L’histoire est la suivante :
Vétéran de la seconde Guerre Mondiale, Alvin Straight est désormais un vieillard physiquement mal en point. Lorsqu’il apprend que son frère Lyle, avec lequel il est brouillé depuis dix ans, vient d’avoir une attaque cardiaque, il décide de se rendre chez ce dernier pour lui parler. Problème : Alvin n’a plus de permis de conduire. Qu’à cela ne tienne, il enfourche son petit tracteur-tondeuse et se met en route, à 7 km/h environ. Après tout, Lyle n’habite jamais qu’à environ 500 km de là… (lire ici la Chronique du 7e Art Sacré au sujet de The Straight Story)
C’est ce road-movie haut en couleur et à basse vitesse, ce beau et long chemin de la réconciliation, que nous vous proposons de découvrir au Majestic la semaine prochaine.